Un service de médecine du sommeil de 6 lits a ouvert ses portes à l’Hôpital Privé Saint-François, à Montluçon, en partenariat avec Somnidôme.
Des experts du sommeil veillent désormais sur vous à Saint-François
Ce nouveau service de 6 lits ouvre sous l’impulsion du Dr Eryk Eisenberg, anesthésiste-réanimateur et somnologue, fondateur de Somnidôme. Ce dernier est accompagné du Dr Eric Fargeix, chirurgien ORL et somnologue, ainsi que d’une équipe dédiée composée d’une dizaine de personnes, médecins collaborateurs, techniciens du sommeil et secrétaires-assistantes médicales.
Cyril Gilgenkrantz, directeur de l’Hôpital Privé Saint-François, explique : « Ce nouveau projet voit le jour grâce à la collaboration avec une structure et une équipe médicale reconnues. Nous avons le souhait de proposer à la population de notre territoire un parcours complet en termes de diagnostic et de traitement. Il vient en complément des prises en charge déjà existantes dans l’établissement. »
Les pathologies du sommeil prises en charge
Pour rappel, des troubles du sommeil, souvent sous-diagnostiqués, peuvent avoir des conséquences graves comme des pathologies cardiovasculaires (hypertension artérielle, risque coronarien, troubles du rythme cardiaque), neurologiques (AVC, troubles cognitifs), métaboliques (obésité, diabète) ou immunologiques (augmentation de la sensibilité aux infections), ainsi que des troubles d’humeur ou une dépression qui sont souvent associés.
Au sein de ce nouveau service, Somnidôme se concentre sur diverses pathologies, dont :
- Apnées du sommeil
- Insomnie
- Hypersomnie
- Troubles du rythme circadien
- Syndrome des jambes sans repos.
Au cours de sa vie, entre 30% et 40% de la population souffre de troubles du sommeil.
Le Dr Eryk Eisenberg, anesthésiste-réanimateur et somnologue, précise : « Les troubles du sommeil ne sont pas anodins et touchent une grande partie de la population. Entre 8% et 10% des Français sont atteints d’un syndrome d’apnée du sommeil, et la moitié des personnes qui en souffrent ne sont pas somnolentes, ce qui contribue à son sous-diagnostic. À titre d’exemple, plus de 20% des patients transitant par un établissement de santé font des apnées du sommeil. »
Des examens diagnostiques adaptés, réalisés à la maison ou dans le service
En cas de suspicion d’apnées du sommeil, les patients peuvent bénéficier d’une polygraphie ventilatoire réalisée à leur domicile avec un nombre de capteurs réduit. Pour ce faire, ils se voient remettre l’appareillage et les explications nécessaires au sein du service.
Pour la recherche de troubles structurels du sommeil, l’équipe médicale assure la réalisation d’une polysomnographie dans l’une des 6 chambres spécialement équipées du service, avec une hospitalisation sur 24h ou 48h pour une analyse plus complète du sommeil.
Une fois le diagnostic posé, la prescription d’une orthèse mandibulaire ou d’un appareil de pression positive continue (PPC), utilisés la nuit, sont des solutions existantes pour le traitement de l’apnée du sommeil.
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