Pour accentuer encore davantage ses actions de prévention et de dépistage, les Hôpitaux Privés du Hainaut ont décidé de profiter des flux engendrés par la campagne de vaccination pour mettre à disposition de tous une cabine de prévention connectée. Grâce à elle, et gratuitement, on peut effectuer soi-même son propre bilan de santé.
La cabine connectée est installée dans le hall de la Polyclinique Vauban depuis ce mardi 29 juin. Gratuitement, et en 10 minutes chrono, on peut procéder de façon autonome à un bilan de santé.
Au sein de la Polyclinique Vauban de Valenciennes, les Hôpitaux Privés du Hainaut ont souhaité mettre à profit les flux engendrés par la campagne de vaccination pour accentuer encore davantage leurs actions en terme de prévention et de dépistage. Et ce, de manière innovante. Ainsi, depuis ce mardi 29 juin, toute personne se rendant à la Polyclinique Vauban a la possibilité de réaliser gratuitement un bilan de santé autonome par le biais d’une cabine se trouvant dans le hall de l’établissement. Mais ce n’est pas tout : durant les 15 minutes de surveillance post-vaccinale nécessaire, la polyclinique proposera également aux personnes venues se faire vacciner contre la Covid de pouvoir bénéficier d’une évaluation du sommeil et de la consommation de tabac .
Direction le hall de la Polyclinique Vauban. Depuis ce mardi, on y retrouve une cabine connectée «Consult Station » développée par la société H4D, spécialisée dans la télémédecine et la téléconsultation. Gratuitement, on peut se glisser à l’intérieur de celle-ci et procéder de manière autonome à son propre bilan de santé. Chaque patient est accompagné par deux référents, et bénéficie d’un tutoriel vidéo en guise de guide. La cabine vous permettra ainsi de mesurer plusieurs paramètres : la pression sanguine, la fréquence cardiaque, la saturométrie, le poids, la taille, le calcul de l’IMC ainsi que la vision (via des testes visuels). À l’issue du passage en cabine qui ne dure pas plus de dix minutes, les résultats sont imprimés puis remis à l'utilisateur. Un code couleur- vert, orange et rouge - l’aidera à interpréter les résultats, et lui indiquera ainsi s’il est nécessaire de consulter.
« Si les résultats s’avèrent inquiétants, nous proposons alors au patient d’aller consulter son médecin traitant. Nous lui proposons également de prendre ses coordonnées, de façon à ce que nous puissions le recontacter deux les deux ou trois mois suivants pour prendre de ses nouvelles et voir s’il a rendu visite à son médecin (…) Car derrière tout cela, nous tenons également à ce qu’il y ait un suivi », explique le docteur Mélanie Decambron. « En tant qu’acteurs de santé, nous estimons que nous ne devons pas être uniquement là pour apporter des soins. Notre mission est également essentielle en terme de prévention et de dépistage. Nous avons un rôle à jouer sur le plan sanitaire », ajoute Kami Mahmoudi, directeur des établissements ELSAN du territoire des Hauts de France. D’autant plus qu’il s’agit ici d’un mode de prévention et de dépistage direct et concret. Dans la cabine, l'usager est acteur de sa santé : « Ce dispositif apparaît comme une manière assez ludique de procéder à son propre bilan de santé. Lorsque vous prenez vous-même votre tension, vous faites beaucoup plus attention aux résultats ».
Dans un premier temps, cette cabine connectée sera présente durant trois mois dans le hall de la Polyclinique Vauban. « À l’issue de cette période, nous procéderons un premier bilan de son utilisation. Mais nous aimerions que sa présence soit pérenne au sein de la polyclinique », annonce Kami Mahmoudi. Cette cabine est destinée à tout le monde : aux personnes de passage pour se faire vacciner, aux accompagnants qui patientent en salle d’attente, mais également aux personnels de santé. Le grand objectif ? « Sensibiliser et dépister des personnes qui, pour certaines, ne se rendent jamais dans un établissement de santé ». Et donc, de toucher un public le plus large possible. Ce dispositif sera également mis en place dans deux autres établissements ELSAN des Hauts-de-France : à la clinique de Saint-Omer et à l’Hôpital Privé Saint Claude.
© L'Observateur du Valenciennois, du 2 au 8 juillet 2021
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