« S’engager à arrêter »
L’OMS a récemment lancé une campagne mondiale d’un an pour la Journée mondiale sans tabac, qui a lieu le 31 mai 2021, « S’engager à arrêter ». Par diverses initiatives et solutions numériques, cette campagne vise à soutenir, dans le monde entier, les millions de personnes qui tentent de renoncer au tabac.
Le tabac cause 78 000 morts chaque année et est responsable d’1/3 des cancers aujourd’hui. C’est pourquoi, ELSAN accompagne ses patients à arrêter le tabac. Pour cela, ELSAN a ouvert plusieurs parcours de sevrage tabagique dans ses établissements, notamment à la Clinique Saint-Orens à Toulouse avec la mise en place du programme STEP (Sevrage Tabagique Education Prévention) et à la Clinique médicale et cardiologique d’Aressy à Pau. Des équipes pluridisciplinaires accompagnent les patients en leur proposant un bilan personnalisé et un programme complet. Des traitements de substitution, de l’hypnose/sophrologie, l’hygiène de vie, l’activité physique, l’alimentation sont également abordés pour lutter contre le tabagisme.
Le stress et le tabac
Selon le Dr Olivier Galera de la Clinique de Saint Orens, l’augmentation de la consommation de tabac chez 25% des fumeurs lors du premier confinement serait notamment liée au stress supplémentaire engendrée par la période de confinement.
L’accompagnement du patient en sevrage par des professionnels de santé est ainsi plus que jamais au centre du débat et au cœur de la mission de STEP (Sevrage Tabagique Education Prévention).
Une maladie du cerveau orchestrée par la nicotine
Dans la cigarette, ce sont les produits de la combustion qui sont toxiques : le goudron, le monoxyde de carbone, les particules fines. La nicotine, elle, n’est pas le poison de la cigarette mais c’est elle qui crée la dépendance. Elle multiplie les récepteurs nicotiniques dans le cerveau. Le fumeur pour éviter le symptôme du manque crée par la nicotine est incité à fumer.
Une motivation souvent insuffisante
La motivation à elle seule ne suffit souvent pas : moins de 8% des fumeurs parviennent à arrêter par leur seule volonté. Le mois sans tabac constitue pour les professionnels de santé une excellente opportunité pour tendre la main aux fumeurs désireux d’arrêter. Les substituts nicotiniques à condition de les utiliser à doses efficaces peuvent aider les fumeurs à arrêter de fumer.
Fumer autrement ? Les fausses bonnes idées
Le docteur Galera, tabacologue à la Clinique Saint Orens, alerte sur plusieurs idées concernant le tabac roulé, le cannabis ou encore le tac dit « bio » : "Les jeunes ont grandi avec les campagnes antitabac, ils pensent fumer plus naturel en se tournant vers des cigarettes roulées, du tabac bio, voire du cannabis qu’ils considèrent comme une plante saine. Mais le problème reste la combustion : un joint de cannabis produit sept fois plus de goudrons et de monoxyde de carbone qu’une cigarette classique et donc multiplie davantage les risques de cancers et de maladies cardio-vasculaires. Quant au tabac roulé, moins bien tassé que dans une cigarette manufacturée, la fumée issue de sa combustion est encore plus toxique. Enfin le tabac "bio", donc sans pesticides n’a pas d’intérêt du point de vue santé car il n’est pas destiné à être mangé mais à être fumé et on en revient toujours aux dangers de la combustion."
ELSAN #ResponsableEtEngagé.
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