La polyclinique de Gentilly a un nouveau service de chimiothérapie ambulatoire

La polyclinique de Gentilly vient d'ouvrir un nouveau service, plus fonctionnel, disposant d'un espace dédié aux consultations, d'une nouvelle unité de reconstitution des chimiothérapies cytotoxiques et cytostatiques, d'un salon socio-esthétique et d'une salle d'activité physique adaptée.



Plus grand, plus fonctionnel, pour permettre une prise en charge améliorée des patients et offrir de meilleures conditions de travail aux soignants. Voilà les caractéristiques du nouveau service de chimiothérapie ambulatoire qui vient d'ouvrir ses portes à la polyclinique de Gentilly, après plusieurs mois de travaux et un investissement de 2, 2 millions d'euros. « Nous sommes vraiment très fiers de cette réalisation », se réjouit Franck Vanlangendonck, directeur du Médipôle de Gentilly (composé de la polyclinique du même nom, de la clinique Ambroise-Paré et de la polyclinique Majorelle). « Nous avons maintenant au cœur de ce service l'unité de fabrication des poches. C'est la première pierre d'un projet immobilier plus large à 60 millions d'euros prévoyant la construction d'un bâtiment supplémentaire de 10.000 m², qui sera finalisé en 2024 ».

Le nouveau service de chimiothérapie ambulatoire, autrefois dans le bâtiment Saint-Don, a emménagé dans les locaux qui ont abrité le service de dialyse ambulatoire jusqu'en 2018. Il dispose d'un espace dédié aux consultations, d'une nouvelle URC (Unité de reconstitution des chimiothérapies cytotoxiques et cytostatiques), d'un espace dédié aux soins de supports avec salon socio-esthétique, d'un espace coiffure et d'une salle d'activité physique adaptée (APA) en cours d'aménagement.

Afin de faciliter la prise en charge des patients, les parcours de soins sont organisés en circuits courts (pour les injections sous-cutanées par exemple) ou en circuits longs (pour les protocoles ayant des temps d'administration plus importants). « L'espace de consultation accueille les consultations de primo-prescriptions réalisées par un pharmacien clinicien, les consultations des infirmières de coordination, les séances d'éducation thérapeutique, ainsi que les téléconsultations en oncogénétique », détaille Alexandra Fort, cadre de santé dirigeant l'unité. Avec 920 m2 de surface, le nouveau service a permis de porter de 22 à 32 le nombre de postes en optimisant les temps de présence des patients.


Un œil numérique pour sécuriser les préparations des chimiothérapies

Directement intégrée au sein du service, l'URC de la polyclinique de Gentilly fabrique environ 18 000 préparations anti-cancéreuses par an. Elle va dans les prochains jours être équipée d'un nouvel outil informatique révolutionnaire de contrôle vidéonumérique qui assurera un contrôle permanent en temps réel de la fabrication des poches. « Cette innovation technologique permettra de sécuriser au maximum la production des traitements de chimiothérapie, en traquant l'erreur médicamenteuse, pour assurer le bon produit au bon patient à la bonne dose », souligne Franck Vanlangendonck. « Et il y aura une traçabilité à chaque étape de préparation ».

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