Les
médecins généralistes et les urgentistes du groupe ELSAN peuvent
travailler dans de nombreux types de structures.
En
tant que médecin généraliste, vous pouvez pratiquer dans un cabinet,
seul ou en association. Mais ce n’est pas la seule manière d’exercer
votre activité, loin s’en faut ! Au sein du groupe de cliniques ELSAN,
les médecins généralistes, mais aussi les urgentistes, peuvent
travailler en centre de soins non programmés, en HAD, aux urgences, dans
un service de médecine polyvalente, en SSR, en centre de
chimiothérapie… Et les avantages de ces pratiques atypiques sont
nombreux.
A commencer par les horaires de travail, comme le raconte le Dr Myriam
Aaziz. Après trois ans de médecine générale en cabinet, le Dr Aaziz a
choisi d’exercer aux urgences à la suite d’un déménagement. Elle
travaille à mi-temps aux urgences de la clinique d’Occitanie (Muret)
depuis un an… et n’envisage plus de revenir à sa précédente activité.
Horaires fixes et visibilité
Elle évoque le confort lié à ses horaires de travail. « Les
horaires sont plus denses, avec des gardes de 24 heures, mais j’ai aussi
beaucoup plus de temps libre, car quand on ne travaille pas, on ne
travaille vraiment pas. Quand j’étais généraliste en cabinet, mon
dimanche était consacré à la paperasse et, finalement, je travaillais un
peu tout le temps. Par ailleurs, j’ai des horaires fixes, avec une
vraie visibilité : le planning est arrêté jusqu’à la fin de l’année. On
peut organiser sa vie, ses vacances… »
Financièrement, le passage au mi-temps n’a pas eu d’impact négatif, explique-t-elle encore. « Aux
urgences, on travaille beaucoup, donc on s’y retrouve financièrement.
Clairement, je ne pourrais plus bosser tous les matins de chaque
semaine ; c’est en fait beaucoup plus fatiguant que de faire une grosse
garde de temps en temps ! Et grâce au temps libéré, je peux avoir
d’autres projets. Je pense exercer dans un centre de médecines
alternatives, ou en médecine humanitaire. »
Des horaires « adaptés à la vie de famille »
Aménager ses horaires de travail, c’est aussi possible dans les
services de médecine polyvalente, où exerce le Dr Yann Rouaud. Cet
urgentiste de formation au parcours atypique travaille à la polyclinique
Inkermann (Niort) « Nos activités sont programmées, ce qui nous
permet d’avoir une grande visibilité et de s’organiser. En exerçant à
mi-temps, j’ai pu garder un pied dans l’assistance médicale, ma pratique
d’origine ! »
Après avoir travaillé dix ans dans un cabinet de médecine générale, le
Dr Jacques Manya a lui opté pour l'HAD à la clinique Médipole Saint Roch
(Perpignan). « J’y ai trouvé, au-delà de la pratique, des horaires fixes, des horaires de bureau ».
Idem pour le Dr Adrien Cotta, médecin généraliste de formation, qui a
travaillé trois ans et demi aux urgences avant de pratiquer à l'HAD
Saint Antoine à Fréjus. « Je ne voulais pas monter mon cabinet tout
de suite, et je souhaitais aussi avoir des horaires adaptés à une vie de
famille, ce que me permet la HAD. Fini le travail de nuit ! Par
ailleurs, je peux aussi travailler depuis mon domicile, ce qui était
impensable, avant. Certes, mon salaire est moins élevé qu’aux urgences,
mais j’ai largement gagné en qualité de vie. »
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