Val de Loire : une technologie à la pointe au centre de radiothérapie



Val de Loire : une technologie à la pointe au centre de radiothérapie

Pas besoin d’aller dans d’autres départements pour bénéficier d’une technologie à la pointe en matière de radiothérapie. À Nevers, il y a ce qu’il faut.


Depuis un peu mois d’un an, le centre de radiothérapie de la polyclinique du Val de Loire de Nevers travaille avec une nouvelle machine innovante, qui sera inaugurée aujourd’hui. Réduction du nombre de séances de radiothérapie, ciblage plus précis de la zone à irradier sont autant d’avantages présentés par ce nouvel outil.

« Normalement, il faut compter entre cinq à sept semaines de traitement à raison d’une séance tous les jours », illustre le docteur César Beltran. « Avec la nouvelle machine, c’est réduit à trois semaines. »

Car la nouvelle machine utilise la technique de la radiothérapie guidée par l’image. Ainsi, avant de commencer le traitement, le patient passe un scanner, qui sert de support de travail. Ensuite, à chacune des séances, un nouveau scanner est réalisé et l’équipe médicale le superpose à l’initial pour définir la zone à cibler par les rayons.

Réduire le champ d’action
Le radiothérapeute explique qu’ainsi « on peut voir ce que l’on irradie. On réduit le champ d’action et on peut augmenter la dose. L’efficacité du traitement est augmentée et il y a aussi moins de toxicité pour les patients. » Des lésions au cerveau, au niveau de l’ORL, du sein, de l’estomac, de la prostate, de la vessie, des maladies gynécologiques peuvent bénéficier de cette technique. Elle peut aussi être utilisée sur les une petite quantité de métastases. Ce qui permet d’éviter la chimiothérapie. Pour tous les autres cas, une seconde machine, plus traditionnelle, est utilisée par l’équipe médicale qui se compose de deux radiothérapeutes, deux oncologues, une interne, et sept manipulateurs en radiologie.

En chiffres
  • Au cours de l’année, l’équipe du centre de radiothérapie de Nevers a suivi 630 patients.
  • Entre 50 à 60 personnes sont traitées, chaque jour. Les séances commencent à partir de 7 h 30 et durent environ dix minutes chacune.

© Journal du Centre – 28 mai 2018 – Par Mathilde Thomas

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