Etude du Monde : le confort des mamans au centre des préoccupations des maternités Elsan


Etude du Monde : le confort des mamans au centre des préoccupations des maternités Elsan


Paris, le 16 février 2018 : Le Monde a publié, en collaboration avec la Fédération française des réseaux de santé en périnatalité (FFRSP), des informations chiffrées sur les pratiques médicales liées aux accouchements, (chiffres accouchements, taux de césariennes, péridurales ou épisiotomies), dans chaque maternité en 2016. 13 maternités Elsan sont très bien classées dans ce palmarès, des résultats encourageants.

Une des priorités majeures de la communauté scientifique d’Elsan : encourager la diminution constante du nombre d’épisiotomies pendant l’accouchement au sein des maternités du groupe  pour le confort des mamans. Grâce à l’implication et la sensibilisation des équipes médicales et paramédicales au sein des maternités, Elsan s’inscrit clairement dans une démarche d’amélioration durable de ses pratiques obstétricales avec 13 cliniques classées au-dessous de la moyenne nationale par le quotidien Le Monde :
  • Polyclinique Jean Villar à Bruges
  • Clinique Notre Dame D’Espérance à Perpignan
  • Hôpital Privé Océane à Vannes
  • Polyclinique Keraudren à Brest
  • Clinique du Tertre Rouge au Mans
  • Polyclinique de l’Atlantique à Saint Herblain
  • Hôpital Privé La Châtaigneraie à Beaumont
  • Polyclinique du Parc à Caen
  • Clinique de l’Estrée à Stains
  • Clinique Saint Coeur à Vendôme
  • Polyclinique Majorelle à Nancy
  • Polyclinique du Parc à Saint Saulve
  • Clinique du Pont de Chaume à Montauban

Une volonté déclinée à l’échelle des maternités d’Elsan, avec comme seul objectif, l’exigence de la qualité des soins apportés à la maman. Les résultats obtenus passent sous le seuil de la moyenne nationale de 20%, preuve que le travail porte ses fruits et que les équipes développent et multiplient les accouchements sans avoir recours à l’épisiotomie. En 2017, la moyenne des épisiotomies dans les 34 maternités Elsan est de 17%.

Ces progrès encourageants témoignent des efforts engagés grâce à la culture qualité du groupe et la démarche de certains établissements accompagnés par le Professeur Michael Stark, conseiller scientifique en gynéco-obstétrique. Il sensibilise les équipes médicales et paramédicales à la nécessité de limiter les épisiotomies.

L’épisiotomie, un coup dur pour l’intimité des femmes
Au moment de l’accouchement, l’épisiotomie consiste à pratiquer une petite incision chirurgicale de quelques centimètres au niveau de la vulve sur la paroi vaginale et sur les muscles du périnée afin de permettre au bébé une sortie plus facile.
L’épisiotomie est quasi indispensable dans certains cas (présentation du bébé par le siège, par exemple) mais elle ne doit pas devenir systématique. Dans les années 70, l’épisiotomie était pratiquée presque à chaque accouchement, par peur entre autres, d’une éventuelle déchirure du périnée ou d’une atteinte des muscles des sphincters. Il y a dix ans, le taux d’épisiotomie en France était encore de plus de 50%. Mais de nombreuses études ont démontré que les bénéfices n’étaient pas toujours évidents. Aujourd’hui, la Haute Autorité de Santé recommande même un usage restreint de l’épisiotomie. En effet, il ne s’agit pas d’un acte chirurgical anodin et peut, dans certains cas, avoir de graves conséquences telles que l’augmentation de la durée de cicatrisation par rapport à une déchirure périnéale simple, la hausse du risque d’infection, des douleurs vulvaires pendant les rapports sexuels ou encore des problèmes d’incontinence.

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS)
La HAS a publié des recommandations pour accompagner les professionnels de la naissance dans l’ajustement de leurs interventions au confort des mamans. L’objectif : «garantir la sécurité de la mère et de l’enfant tout en répondant à la demande des femmes de réduire au minimum nécessaire les interventions médicales ».

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