La Clinique Saint-Michel à la pointe de l’urologie



C’est inédit dans le Var ! La Clinique Saint-Michel à Toulon est le premier établissement du département à s’être doté du laser Holep, une technologie de pointe et de référence visant à traiter l’adénome de la prostate.

Petite à la naissance, la prostate se développe jusqu’à la puberté. Son volume se stabilise à l’âge adulte, mais tend à augmenter de nouveau à partir de 40 ans. On parle alors d’adénome de la prostate, une lésion bénigne. Elle obstrue la lumière de l’urètre prostatique, gênant ainsi l’évacuation de l’urine. En France, près de 2,5 millions d’hommes âgés de 50 à 70 ans présentent des troubles urinaires en rapport avec un adénome de la prostate. « Lorsque les symptômes commencent à interférer avec votre qualité de vie et que votre traitement médicamenteux n’est plus suffisamment efficace, il est temps d’envisager une alternative thérapeutique chirurgicale », précise l’un des urologues de la Clinique. Chaque année, ce sont plus de 70 000 hommes qui se font opérer en France.

L’investissement de cette technologie constitue ainsi une avancée majeure. Ce puissant laser permet l’énucléation de l’adénome. En clair, le chirurgien, formé à cette nouvelle technique, peut retirer l’adénome en un seul bloc par voie endoscopique.

Les avantages sont considérables. Cette technique coagule instantanément les vaisseaux en limitant le risque de saignements pendant et après l’intervention. Elle permet donc de traiter avec un faible risque hémorragique les patients prenant des anticoagulants ou des antiagrégants plaquettaires comme les dérivés de l’aspirine. L’avantage de cette technique peu douloureuse est donc de pouvoir traiter les patients âgés fragiles.
La diminution du saignement permet également une hospitalisation plus courte, pouvant même être réalisée en ambulatoire sur une seule journée, contre 3 à 5 jours d’hospitalisation en chirurgie endoscopique classique.
De plus, contrairement à d’autres techniques, le laser Holep convient à tous les patients, quelle que soit le volume de leur prostate.
Par ailleurs, l’utilisation de sérum physiologique comme liquide d’irrigation, pendant l’intervention, n’entraîne aucun risque pour le patient en cas de réabsorption contrairement au liquide utilisé pour la résection endoscopique conventionnelle.

L’intervention chirurgicale
Cette intervention endoscopique se fait au bloc opératoire sous anesthésie générale ou loco-régionale. L’utilisation d’un écran vidéo de contrôle à travers l’urètre permet de visualiser les tissus obstruant la prostate, qui seront éliminés. La durée de l’intervention varie entre 40 minutes et 2h, selon le volume de la prostate à traiter.
Le processus se termine par la mise en place temporaire d’une sonde vésicale et d’un lavage salin continu. Ils seront supprimés dans les 24 heures. La reprise d’activité peut s’envisager très rapidement, même sous 48 heures. « Six semaines après l’opération, une consultation est planifiée avec l’urologue », explique Frédéric ROUSSEL, le directeur de la Clinique Saint-Michel. Grâce à cette technique moderne, le taux de récidive est très faible (inférieur à 2 %). Le résultat fonctionnel postopératoire est même supérieur à celui de l’opération endoscopique classique.

L’acquisition de ce matériel révolutionnaire pour le traitement des troubles urinaires en rapport avec l’adénome de la prostate est un véritable progrès pour l’offre de soins du département du Var et pour le bien-être des patients. La santé près de chez eux !

Commentaires