La Clinique de Saint-Omer a accueilli
4 chirurgiens orthopédiques londoniens, les 29 juin et 6 juillet derniers.
L’objectif ? Enseigner à ces médecins l’art de la chirurgie mini-invasive de
l’hallux valgus, une déformation osseuse au niveau du gros orteil.
L’hallux Valgus, appelé « oignon » dans le langage
populaire, concerne le plus souvent les femmes. Le gros orteil est dévié vers
l'extérieur et s'accompagne d'une saillie, douloureuse et rentrant en conflit
avec la chaussure. Douleur, gène, tracas pour se chausser, cette pathologie a
de nombreuses conséquences. L’intervention chirurgicale permet d’en venir à
bout.
Après 20 ans de pratique, le Docteur Guillaume Strouk, chirurgien orthopédiste, maîtrise parfaitement la technique de chirurgie mini
invasive de l’hallux valgus, il est reconnu pour son expertise. « Il
n’y a plus de douleurs après l’opération, explique le chirurgien. La cicatrice est quasi invisible, c’est
idéal pour porter ensuite de jolies chaussures ouvertes ».
C’est ce chirurgien expérimenté qui a donc formé le Dr
Kaser Nazir du Guy's and Saint Thomas Hospital et le Dr Mann du Saint John and
Saint Elizabeth Private Hospital, le 29 juin. Une seconde session a eu lieu le
6 juillet avec les Drs Nicolas Masucci et Chich-Kai Huang, du Newham University
Hospital. Interventions en direct, partages d’expérience et discussion de cas
étaient au cœur de cette journée.
Intervention en ambulatoire
« Avant, l’opération nécessitait une
hospitalisation de plusieurs jours et engendrait des douleurs et une convalescence
longue », assure David Fleyrat, directeur de la Clinique de
Saint-Omer. Aujourd’hui, avec le développement de la technique percutanée et
mini-invasive, l’intervention se fait de plus en plus en ambulatoire selon les
cas. Le patient peut même reprendre le travail après seulement six semaines.
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