Pour leur première édition, les Trophées Elsan ont récompensé six lauréats porteurs de projets dans deux catégories distinctes : « bien-être patient » et « innovation médicale ». Les Trophées visent à valoriser les inventions et innovations émanant des collaborateurs et médecins exerçant au sein d’un établissement du Groupe. Ils proposent d’accompagner ceux qui le souhaitent dans le développement de leur projet.
Une grande diversité de lauréats ont été choisis par le jury parmi les 90 dossiers reçus : médecins, infirmiers, kinésithérapeutes ou encore directeurs d’établissement.
Dans la catégorie « bien-être patient », la majorité des projets reçus proposait d’apaiser le patient grâce à la mise en place d’un environnement et de soins complémentaires propices à son bien-être, liés à ce qu’on appelle la médecine intégrative. La médecine intégrative aspire à combiner les soins conventionnels à ceux d’approches complémentaires non-conventionnelles comme l’hypnose, l’acupuncture, l’aromathérapie, la musicothérapie. A l’heure où, 4 Français sur 10 ont eu au moins une fois recours à des traitements non conventionnels selon l’ordre des médecins, le Groupe Elsan souhaite développer la médecine intégrative au sein de ses parcours de soins. Le jury a souhaité récompenser les projets contribuant à la mise en place d’un environnement favorable à ce type de médecine et les trois projets suivants :
- « Le dispositif d’immersion visuelle relaxante (IVR) en oncologie » - Clinique de l’Estrée à Stains. Le procédé IVR est constitué d'une unité mobile de projection vidéo verticale et propose aux patients, atteints d'un cancer, alités ou en fauteuil de visionner des films relaxants spécifiquement conçus à cet effet sur le plafond de leur chambre. Les images de scènes de nature sont projetées en haute définition et accompagnées d'une musique relaxante ou de sons naturels. Elsan va accompagner le docteur Stéphanie Träger, oncologue, qui souhaite mettre en place une étude clinique pour observer l’effet du dispositif IVR sur le niveau d’anxiété des patients atteints d’un cancer au cours d’une chimiothérapie.
- « Thérapie des sens » - Clinique Ambroise Paré à Nancy. L’objectif de cette idée développée par Rachel Sullerot, cadre de chirurgie, est de créer un environnement propice au bien-être au lit de patient présentant des signes de souffrance, notamment morale, en lien avec leur état de santé (patient amputé, personne âgée...) par la stimulation des sens. La musicothérapie, l’aromathérapie, la luminothérapie, le toucher grâce au massage et la sophrologie, notamment pour l’acceptation de la modification de l'image corporelle chez le patient amputé, pourraient être utilisées.
- « L’aromathérapie au service de la réadaptation des patients » - Clinique Toulouse Lautrec à Albi.Sandra Casaca- Castanié, psychologue et ergothérapeute, a construit son projet pour intégrer l’aromathérapie dans la pratique quotidienne au sein du service de soins de suite et réadaptation de la clinique. L’objectif est d’apporter davantage de sérénité au patient et d’atténuer sa douleur physique et psychique.
Dans la catégorie « Innovation Médicale », deux types de projets ont été présentés aux membres du jury : développement de dispositifs médicaux et organisation de nouveaux types de parcours de soins. Les projets qui ont été primés sont :
- « Attelle d’épaule pour un patient autonome » - Polyclinique de l’Atlantique, à Nantes. L’idée a été développée par Laurent Ricordeau, masseur, kinésithérapeute libéral, afin de permettre à un patient, sans l’aide d’un tiers, de mettre son attelle de manière autonome après une opération. Elsan propose d’accompagner le porteur pour finaliser les démarches réglementaires et permettre l’industrialisation du prototype. Quelques chirurgiens sont déjà intéressés pour prescrire cette attelle à leurs patients dès la sortie du bloc pour qu’ils gagnent en autonomie durant leur convalescence.
- « Sonde urétérale » - Clinique Saint Cœur à Vendôme. La sonde urétérale ou « double J » (à cause de sa forme recourbée à ses deux extrémités) est très utilisée en urologie mais les frottements contre la vessie et le reflux d’urine engendrent des souffrances pour les patients dans 80% des cas. Les urologues ont conçu la sonde « Jclip », sonde adaptée à la taille du patient avec effet ressort plaquant un clip anti-reflux contre la vessie. Cette sonde serait indiquée en remplacement de la sonde double J notamment pour un drainage (pathologies bénignes) ou de manière encore plus bénéfique lors d’une pose définitive dans le cas d’une pathologie maligne ou après une radiothérapie. Elsan propose d’accompagner les urologues à l’origine de ce dispositif pour les aider à développer leur invention.
- « Téléexpertise plaies et cicatrisations » - Centre Clinical à Angoulême. La téléexpertise en plaies et cicatrisations permet de réaliser une évaluation médicale et spécialisée pluridisciplinaire pour la prise en charge des patients porteurs de plaies chroniques et compliquées. L’équipe est composée d’un angiologue, d’un chirurgien vasculaire et d’une infirmière experte. La téléexpertise évite à des patients souvent fragiles des déplacements inutiles, douloureux et onéreux. L’hospitalisation, si elle est nécessaire, est ainsi mieux programmée et évite passage aux urgences. Elsan soutient la conception et la réalisation d’une campagne de communication auprès des médecins généralistes afin de les informer de l’existence de cette nouvelle modalité de prise en charge.
Lors de la remise de ces Trophées, Jérôme Nouzarède, président du Groupe s’est dit « très heureux du nombre et de la qualité des idées reçues dans le cadre des Trophées Elsan». Il a ajouté : « Elles placent toutes le bien-être du patient au cœur de leur projet. Les Trophées montrent que l’esprit entrepreneurial du Groupe et l’attention portée à nos patients animent nos collaborateurs et les praticiens qui travaillent à nos côtés. Nous sommes fiers que le Groupe puisse les accompagner. »
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